« Ne pas être victime 2 fois ! »

  • English
  • Français

Contactez-moi:

Téléphone: 04 72 56 20 89

25, Quai Tilsitt - 69002 LYON

86 rue d’Amsterdam 75009 PARIS

Mail : secretariat@claire-pichon-avocat.com

Claire PICHON – Avocat au barreau de LYON
Spécialiste en droit du dommage corporel

Erreurs médicales - Accidents médicaux

Accidents de la route 

Traumatismes craniens

Blessés médullaires 

Vous avez des droits, nous vous aiderons à les faire valoir

Une bonne nouvelle pour les victimes du MEDIATOR

2 Octobre, 2013 - 17:32 -- claire

Une bonne nouvelle pour les victimes du MEDIATOR : le doute devra profiter aux victimes et non au laboratoire SERVIER. 
 
Depuis deux ans, les malades souffrant de fuites aortiques devaient faire la preuve d’un lien de causalité direct et certain, incontestable, entre les valvuloplasties et la prise de BENFLUOREX.
Du fait de cette procédure très favorable au laboratoire, la plupart des dossiers se voyaient ainsi rejetés.
Alain LEGOUX, avocat général à la COUR DE CASSATION, nommé en juin à la tête du collège d’experts en charge de l’examen des dossiers d’indemnisation déposés à l’ONIAM a demandé à son groupe de travail de reconnaître le préjudice sur la base d’une « forte présomption d’imputabilité ».
« le doute doit désormais profiter aux demandeurs » a déclaré Alain LEGOUX, le 23 septembre 2013.
 
Espérons que cette déclaration marquera la fin d’une aubaine pour les laboratoires SERVIER.
 
Le Docteur Irène FRACHON, pneumologue au CHU de BREST, qui a révélé le scandale, a déclaré :
« auparavant le doute ne profitait pas à la victime, ce qui est un contresens. La loi de 2011 créant le fonds d’indemnisation des victimes du BENFLUOREX est une loi de solidarité et de réparation, pas une loi votée pour infliger un 2ème calvaire en exigeant des preuves impossibles à fournir.
Parvenir à trouver un lien de causalité certain c’est juste irréalisable ; mais une forte présomption d’imputabilité est en réalité, dans le raisonnement médical.l’équivalent d’un lien direct et certain ».